mercredi 3 mai 2017

Hulk – Season One (Fred Van Lente / Tom Fowler)

Hulk – Season One (Fred Van Lent / Ton Fowler)
Season One.
Une saga de Marvel qui s'emploie à nous faire revivre la naissance des supers héros. Au programme : Spiderman, Les 4 Fantastiques, Daredevil, Hulk, X-men , AntMan, Dr Strange, Wolverine, Thor, Iron Man et les Avengers...

On s'intéresse ici au Dr Bruce Banner qui crée une bombe à rayon gamma, une sorte de bombe nucléaire sans les effets désastreux de l'atome sur le corps humain.
Mais lors du test et en bon samaritain, il veut sauver un voyou des radiations et se fait lui-même exposer aux rayons gamma qui le transforment en Hulk.

Ce Hulk, doué de parole, nous est d'abord présenté un peu comme un loup-garou, apparaissant que la nuit. Peu à peu Hulk traduit la colère enfouie en Banner, traumatisé par son enfance et surtout son père. Le monstre cherche alors à prendre l'ascendant sur Banner, cherchant à faire taire le scientifique et rester sous la forme permanente de Hulk.

Ce one shot ressemble à un condensé des idées déjà exploitées dans les autres sagas Hulk. Si le scénario est plutôt plaisant, la présence des ennemis est une fois de plus, à l'instar des précédents tomes, quasiment anecdotique. En tout cas, ce qui est le plus intéressant dans ce comics est bel et bien la dualité Banner / Hulk, même si tous les ingrédients de la saga sont ici repris.

Côté graphisme, le dessin est assez original, complètement différent des premiers comics. La couleur et l'encrage sont également revus. Visuellement, il faut dépasser le choc et ce n'est pas forcément évident dans un premier temps. Tout n'est pas clairement défini dans l'image. Sans dire que c'est brouillon ou mal fait, loin de là, le graphisme est quand même très particulier.

Cela n’enlève rien à la dynamisation de l’action, à la puissance développée par ce Hulk. S’il ne fait pas dans la dentelle, donnant même dans l’ultra violence s’il le faut, le titan est humanisé d’une part par la parole et la réflexion, d’autre part par la défense de la veuve et de l’orphelin qui le caractérise. Mais l’aspect le plus fort reste ce symbole du trauma de Banner. Hulk ne représente pas une puissance destructrice invincible mais bien un mal-être psychologique plus profond.

Ces aspects psychologiques étant des mieux traités, on est tout de même en droit de se demander à quoi peuvent servir ces ennemis qui ne sont que superficiellement traités, surtout qu’ils sont souvent au nombre de deux. L’action pure, que l’on attend bien sûr, est peut-être leur seule raison d’être.

lundi 1 mai 2017

Fantastic Four – Season One (Roberto Aguirre-Sacasa / David Marquez)

Fantastic Four – Season One (Roberto Aguirre-Sacasa / David Marquez)



Season One.
Une saga de Marvel qui s'emploie à nous faire revivre la naissance des supers héros. Au programme : Spiderman, Les 4 Fantastiques, Daredevil, Hulk, X-men , AntMan, Dr Strange, Wolverine, Thor, Iron Man et les Avengers...

Les 4 Fantastiques ne sont pas les comics que je préfère mais il faut tout de même avouer que ce tome là est plus maîtrisé et abouti que celui consacré à Spiderman.

Season One a pour principe de présenter la naissance des super-héros les plus populaires. Si le Spiderman se perdait dans des longueurs et ne traitait rien en rapport de l’ennemi, Fantastic 4, parvient à gérer à peu près tous les aspects sans tomber dans l’ennui.

Le bon fond des personnages les plonge dans quelques mièvreries où tout le monde il est beau et gentil. Un monde de bisounours qui me fait toujours un effet étrange.
À côté de ça, on trouvera l’humour taquin entre la Chose et la Torche ainsi que des réflexions et références qui rendront le tout parfois très léger et drôle.

Comme pour l’ensemble des supers-héros, certains acceptent difficilement leurs pouvoirs. Dans l’équipe, cette renonciation et contrebalancée par Red Richard et Johnny Storm qui, eux les accepte parfaitement. L’occasion pour le scénariste de visiter tous les aspects de l’appréhension de nouveaux pouvoirs tout en abordant le rejet social que ceux-ci peuvent provoquer.

Point de vue bad guy, les Fantastic 4 ont fort à faire en se dressant devant l’Homme-Taupe dans un premier temps et Namor ensuite. Si les affrontements sont relativement courts, il n’en reste pas moins que ces personnages sont assez bien présentés, même si un développement reste à confirmer. Quoi qu’il en soit, pour un one shot, on a assez d’éléments pour les comprendre.

Le dessin, l’encrage, la mise en couleur sont encore une fois remarquables. J’ai moins eu l’impression de « vieux comics » que j’avais eu avec Spiderman. L’action, fluide et dynamique, a pourtant besoin, parfois d’une explication de texte ; genre de principe que je trouve quelque peu maladroit lorsque l’on traite de l’image.

Mais bon, malgré ces quelques défauts, ce tome est déjà bien plus intéressant que le précédent.